MONT BLANC LA ROUSSE PERFECTDRAFT 6L
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C’est en 1821 qu’on trouve trace d’une première brasserie à Sallanches. Monsieur Rabenak emploie alors un seul ouvrier et vend 6 500 litres par an. En 1861 Monsieur Essig, directeur d’une brasserie bavaroise à Lausanne, implante en ville une brasserie de part et d’autre de l’avenue de la Gare. L’affaire est reprise en 1875 par le chocolatier Antoine Pissard. Puis par M. Challamel en 1890, en association avec la Brasserie Saint Jean à Genève. En 1902, l’entreprise devient « Challamel, Boucharge et Viard » avant de prendre l’appellation « Bière du Mont-Blanc » en 1911.En été, la Brasserie du Mont-Blanc produit plus de 4 000 hectolitres de boisson fermentée, contre 150 hectolitres en Automne. La cave de garde avec ses tanks en acier vitri?é est maintenue à 0° par la récupération de la glace de l’étang en bord d’Arve. Quand les hivers ne sont pas assez froids, les brasseurs vont alors chercher la glace aux pieds des Glaciers du Bionnassay ou celui des Bossons. Une quarantaine de brasseurs y travaillent. La Brasserie stoppa toute activité en 1966.Mais cela était sans compter sur la détermination et la passion d’un jeune savoyard : Sylvain Chiron.Pendant ses études qui le mènent notamment aux Etats-Unis, il est surpris par l’essor des micro-brasseries outre-atlantique. De retour en France, il décide de s’intéresser aux boissons fermentées. Le hasard le mène avec 2 autres associés à racheter en 1996 l’activité de distillerie de l’abbaye cistercienne d’Aiguebelle, en Drôme provençale. Pendant 3 ans, il redonne les lettres de noblesse aux sirops et liqueurs d’Eyguebelle.C’est alors que l’idée de créer une bière trappiste fait son chemin. Le père Abbé lui ouvre les portes d’un monastère trappiste en Belgique où Sylvain pourra alors apprendre le métier de brasseur et les secrets de fabrication qui feront le succès futur de ses produits. En 1999, il relance la « Bière du Mont-Blanc ». La Rousse est une bière ambrée issue de l’assemblage de 3 malts et de plusieurs houblons dont le Strisselpalt d’Alsace aux notes florales très aromatiques, le tout relevé par un bouquet d’épices unique. La Rousse est tout en contraste : première bouche ample et bien maltée, poursuivie par des notes gourmandes de caramel et d’amandes grillées, avec un final aux notes fruitées. « Une main de fer dans un gant de velours… »